En 2025, plusieurs nouvelles réglementations sur la production locale entrent en vigueur à travers le monde. Ces mesures visent à encourager une agriculture plus durable, protéger les circuits courts et renforcer l’autonomie alimentaire des territoires. Que vous soyez producteur, consommateur engagé ou acteur du secteur agroalimentaire, voici un tour d’horizon des principaux changements législatifs qui marqueront l’année.

🌱 Renforcement des incitations fiscales pour les producteurs locaux

De nombreux pays adaptent leur politique fiscale pour inciter les producteurs locaux à pérenniser leurs activités et à investir dans des pratiques plus durables. Voici quelques mesures clés :

Subventions pour la transition vers l’agriculture durable

→ De nouvelles aides sont mises en place pour aider les producteurs à adopter des pratiques agroécologiques et limiter leur impact environnemental.

En France, par exemple, La Banque des Territoires lance le programme « Entrepreneurs du vivant » est doté de 395 millions d’euros sur quatre ans pour soutenir la transmission du foncier, l’attractivité du métier d’agriculteur et l’évolution vers des pratiques agroécologiques.

De même, au Danemark, un accord « historique » a été annoncé pour instaurer une taxe carbone sur l’élevage, visant à réduire les émissions de CO₂ du secteur agricole de 1,8 à 2,6 millions de tonnes d’ici à 2030.

Exonération fiscale pour les jeunes agriculteurs

→ En France, des dispositifs permettent aux nouveaux exploitants de bénéficier d’allègements fiscaux pendant leurs premières années d’activité.

Subventions pour la transition vers l’agriculture durable

→ De nouvelles aides sont mises en place pour aider les producteurs à adopter des pratiques agroécologiques et limiter leur impact environnemental.

🏛 Évolutions législatives pour protéger les produits locaux

Avec l’essor du marketing « local », certains labels peuvent prêter à confusion. En 2025, plusieurs pays mettent en place des réglementations plus strictes pour éviter l’écoblanchiment (Greenwashing) et garantir la transparence pour les consommateurs.

Renforcement des appellations d’origine protégée (AOP) et indication géographique protégée (IGP)

En Italie et en Espagne, des contrôles plus stricts sont instaurés pour protéger les produits du terroir. Ces pays ont renforcé leurs réglementations pour assurer l’authenticité des produits bénéficiant de ces labels, garantissant ainsi leur qualité et leur origine.à

Quotas de produits locaux en grande distribution

En France, une proposition de loi suggère d’introduire des quotas de produits locaux sur les rayonnages de la grande distribution, à l’image des quotas de produits bio, durables ou locaux imposés en 2022 dans la restauration collective publique.

Cette initiative vise à soutenir l’agriculture locale et à promouvoir une alimentation de qualité.

Réglementations phytosanitaires

L’Union européenne a mis en place des règlements visant à renouveler ou abroger l’approbation de certaines substances actives utilisées dans les produits biocides, dans le but de protéger les produits locaux et la santé publique.

Nouvelles règles pour l’agriculture biologique

La Suisse a introduit des réglementations pour l’agriculture biologique, incluant des dispositions pour la production d’algues et d’animaux aquacoles, afin de garantir la qualité des produits locaux.

Défense des produits locaux et de l’agriculture paysanne

En 2025, la Colombie a adopté une loi ambitieuse destinée à renforcer la souveraineté alimentaire et à protéger les produits issus de l’agriculture familiale et paysanne. Cette législation s’inscrit dans une stratégie nationale visant à stimuler les économies rurales tout en réduisant la dépendance aux importations alimentaires.